Les États-Unis et la Chine ont convenu de se réunir à la mi-août pour examiner la première phase de l'accord commercial qu'ils ont signé au début de cette année.
Les deux pays ne manqueront pas de profiter de cette occasion pour discuter du nombre croissant de griefs mutuels qui ont empoisonné ce qui semblait, au moment de la signature, être une relation raisonnablement chaleureuse.
Dans le cadre de la phase 1 de l'accord commercial signé en janvier, la Chine s'était engagée à augmenter ses achats de produits américains de quelque 200 milliards de dollars par rapport aux niveaux de 2017, y compris les produits agricoles et manufacturés, l'énergie et les services.
Toutefois, c'était avant que le coronavirus mondial ne plonge une grande partie du globe dans la récession, et la Chine, qui a été la première touchée, est loin de tenir cet engagement.
Les tensions entre les deux pays se sont fortement accrues pour plusieurs raisons, notamment le traitement du coronavirus par la Chine, les sanctions américaines liées aux mesures de sécurité prises par la Chine contre Hong Kong, la menace du président américain Donald Trump d'interdire les activités des États-Unis. Le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux, Alex Azar, prévoit de se rendre à Taiwan dans les prochains jours, ce qui serait la visite la plus importante d'un responsable américain en quatre décennies.